Quelle est la sentence relative à celui qui emprunte de l’argent de membres de sa famille pour payer les frais du Hadj, à condition de leur rendre le montant emprunté avant d’entreprendre le voyage du pèlerinage, car il n’avait pas de quoi s’acquitter de ces frais quand les autorités compétentes les ont réclamés ?
Louange à Allah. Paix et Salut sur Son Prophète.
Il n’y a aucun inconvénient à emprunter sans intérêt pour s’acquitter des frais du Hadj, que le débiteur rende cet argent emprunté avant son départ ou après son retour, puisque le prêt non usuraire est licite.
Selon Al-Mawsou‘ah Al-Fiqhiyyah Al-Kowaytiyyah : « Il n’y a aucune divergence entre les Oulémas sur le principe selon lequel le prêt, pour le créancier, compte parmi les œuvres pies qui le rapprochent d’Allah, Exalté soit-Il, puisqu’il assure un profit à l’emprunteur, l’aide à satisfaire un besoin et dissipe son souci. Quant au débiteur, son emprunt est en principe licite, s’il a l’intention de s’acquitter de sa dette, dans la mesure où il s’attend à une rentrée d’argent, et où il est déterminé à rembourser cette dette ».
Si l’auteur de la question nous interroge sur le prêt à intérêt, cela est catégoriquement illicite, et correspond à l’usure, interdite dans le Livre, la Sunna et par le consensus des Oulémas.
Nous implorons Allah, Exalté soit-Il, de nous permettre, à nous et à vous, d’accomplir le Hadj, et d’accepter de nous les œuvres pieuses.
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