J’ai prié derrière l’imam et, lors de la dernière rak‘a, pendant la première prosternation, au moment où l’imam s’est relevé, je me suis levé rapidement. J’ai alors douté d’avoir manqué à l’obligation de la quiétude (at-tuma’nîna). J’ai continué à suivre l’imam dans la prière et, lorsqu’il a prononcé le salut final, je me suis levé et ai accompli une rak‘a complète, puis j’ai effectué la prosternation de l’oubli. Mon acte est-il correct ou dois-je refaire la prière ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
La quiétude est un pilier de la prière, sans lequel celle-ci n’est pas valide. Toutefois, sa réalisation est simple : elle consiste en l’immobilité des membres lors de la prosternation ou des autres piliers de la prière, même si cette immobilité est brève.
Il est dit dans Al-Inṣâf d’Al-Mardâwî :
« La quiétude dans ces actes (les piliers de la prière) est admise sans divergence. Sa définition est l’obtention d’un état d’immobilité, même minime, et c’est l’avis correct dans l’école. » (Fin de citation)
En conséquence, si tu t’es prosterné avec l’imam, puis, après t’être relevé, tu as eu un doute quant à la réalisation de la quiétude, ta prosternation reste valide et tu n’avais pas à accomplir une rak‘a supplémentaire en considérant ta prosternation nulle. Cependant, puisque tu as agi ainsi par ignorance — comme cela semble être le cas —, ta prière demeure valide.
Et Allah sait mieux.
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