Comment peut-on concilier le fait que l’acquittement d’une dette a la priorité sur l’accomplissement du Hadj et le Hadith dans lequel le Prophète, Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam, a dit : « Vous devez acquitter prioritairement une dette due à Allah » ? A quelle dette le Musulman doit-il donner la priorité : la dette due aux serviteurs d’Allah ou la dette due à Allah, Exalté soit-Il ?
Louange à Allah. Paix et Salut sur Son Prophète.
Il n’y a aucun antagonisme entre les deux faits pour avoir besoin de les concilier, puisque le Hadj n’est obligatoire que pour celui qui en possède les moyens financiers et physique, comme le dit Allah, Exalté soit-Il, (sens du verset) : « pour les gens qui ont les moyens » (Coran 3/97).
Celui qui est redevable d’une dette sans avoir les moyens de la rembourser, de payer les frais de son pèlerinage et d’entretenir ceux qui sont à sa charge, est financièrement incapable, c’est pourquoi il n’est pas obligé d’accomplir le Hadj, et doit plutôt s’acquitter de ses obligations à l’égard des serviteurs d’Allah, soit la dette et l’entretien.
Même si nous supposons l’existence d’un antagonisme entre les deux faits, dans ce cas, le droit des serviteurs d’Allah aura la priorité sur celui d’Allah, Exalté soit-Il, étant donné que ce dernier est fondé sur le pardon et l’indulgence, alors que le premier est fondé sur la contestation, car Allah, Exalté soit-Il, n’a besoin de rien, alors que les gens sont dans le besoin. Il faut tout de même noter que toute dette n’est pas forcement prioritaire par rapport à l’accomplissement du Hadj.
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